
(2) Éditions vents salés
(3) « Le jour où (….) se révèlent » Éditions le Bord de l’Eau ; « Le partage du pouvoir local » Éditions le Bord de l’eau

Il y emmagasinera des valeurs fondatrices du reste de son parcours qui le conduira à 20 ans, en 1967, alors qu’il n’est pas majeur, à occuper pour sa première nomination le poste de directeur de l’école de garçons de Castillon la Bataille. Il a publié le récit de ce « jour de rentrée » exceptionnel dans un nouvel ouvrage (2) expliquant justement comment son parcours scolaire l’avait en fait toujours préparé à devenir « maître d’école ».
Jamais, Jean-Marie Darmian oubliera ses origines et ce chemin parcouru au sein de l’école de la République. « Hussard noir » d’une autre époque il milite dans tous les mouvements traditionnels de l’école et devient un enseignant référent pour la pédagogie Freinet. Il revient enseigner dans ses villages d’origine Créon et même Sadirac où il retrouvera comme instituteur, la salle de classe où il avait été élève.
Taraudé par l’envie d’écrire il se lance dans le journalisme comme pigiste en 1978, devient professionnel en 1981 et continuera sa collaboration avec le journal Sud-Ouest jusqu’en 2002. Il écrira des centaines d’articles traitant du sport, de l’actualité locale et départementale. Devenu élu local (1983) puis maire de Créon (1995-2014) il est l’initiateur d’une nouvelle gouvernance locale reposant sur l’autogestion associative citoyenne. De son expérience journalistique et politique très fournie Jean-Marie Darmian tirera deux nouveaux ouvrages (3) ayant connu un large succès.
Fortement attaché à ses origines et à la culture italienne très présente en Entre-Deux-Mers girondin il a maintenu des liens constants avec le pays d’origine de sa branche paternelle. Fort de cette conviction que l’immigration a beaucoup apporté à la nation il a été ainsi l’un des initiateurs de la contestation nationale du projet d’inscription dans la Constitution française de la « déchéance de la nationalité » (2015) au titre des combats nécessaires en conscience pour lutter contre l’exclusion et le racisme.
Avec « les neuf vies d’Ezio » Jean-Marie Darmian offre une traversée du XX° siècle par l’un de ces enfants immigrés ayant su s’élever socialement grâce à l’école mais qui se heurtera néanmoins au fascisme italien et au nazisme allemand. Par-delà la description de ce parcours personnel parfois dramatique, le livre instille une vraie dose d’optimisme sur le monde actuel puisqu’il démontre que la résilience permet de surmonter les obstacles les plus rudes et les plus désespérés. Ce roman synthétise les valeurs humaines auxquelles l’auteur reste viscéralement attaché.

Il a passé toute son enfance dans la mairie de son village natal où sa mère était secrétaire unique de la mairie et son père employé aux multiples facettes au service également de la commune.
Son roman mémoire « La sauterelle bleue (1) » conte ces années 50 d’une vie villageoise heureuse, paisible aux accents pagnolesques. L’auteur cultive deux cultures, deux modes de vie, deux approches complémentaires du bien vivre en ayant soin de ne jamais les mêler pour pouvoir les