Slide Les lecteurs réagissent • J'ai lu avec beaucoup d'intérêt les neufs vies d'Ezio. J'ai toujours pensé lire du Pagnol. J'ai beaucoup aimé et vraiment c'est un beau livre, un livre qui parle de la Famille, des racines, du sang. Qui parle de ceux que l'on oublie pas et qui ont fait que l'on trouve, un jour, un coin de terre où vivre. J'aimerais en faire une préface si vous me le permettez. Je vous remercie beaucoup de m'avoir permis de lire les neufs vies d'Ezio en avance. Si j'étais éditrice(un jour peut être) je n'hésiterais pas une seconde. (Sandrine) • "Je viens de tourner la dernière page de ton livre. Quel beau travail ! Que de trésors es-tu allé chercher en toi et dans le secret de tes
proches pour nous livrer ce portrait d’un petit « Rital » tellement attachant dans sa volonté de vaincre les effroyables embûches d’une vie que l’Histoire a érigé en incessant parcours du combattant. Comme tu donnes beaucoup à voir par le biais de descriptions, on a parfois le sentiment de caracoler dans une BD pour, quelques pages après, se retrouver le cœur chaviré comme seule la littérature peut le faire. Très étrange livre en vérité. Livre de pleins et de vides. Livre à clé, bien sûr, qui invite le lecteur à effleurer des mystères sans lui imposer le mille-feuilles de leur genèse. Livre précieux pour ce qu’il offre en partage les valeurs de son auteur et qui sont belles, fraternelles, d’un humanisme sans faille. Livre sur l’étrange étranger que nous sommes finalement tous dans une société elle bien peu ouverte et plutôt mal accommodante. Seuls quelques individus en sauvent et la famille.
Voilà Jean-Marie mes premières réactions. Ezio va maintenant m’habiter un long moment, de cela j’en suis certain, pour me faire découvrir des replis de sa vie où quelques douceurs ont forcément pris refuge dans la tourmente du temps. C’est tout le bonheur d’un personnage très réussi car jamais mis à poil." (Jean Eimer ex-Sud-Ouest Dimanche)
GRAINS D'EZIO • « Vous racontez la vie D'Ezio. Sachez déjà qu'il est assez rare de découvrir un parcours aussi difficile et pourtant tellement courageux. En effet voici un homme qui ne cessera tout au long de sa vie de surmonter des obstacles. Peut-on rappeler ici le départ au front du père d'Ezio alors qu'il n'était qu'un enfant, le racisme anti rital, la mort de son père, sa fuite de l'Italie vers la France (chemises noires, Mussolini...), le camp de travail, les 40kg d'Ezio et sa condamnation à mort... et pourtant Ezio qui ne cessera de se battre et même d'aider les autres. Là encore faut-il rappeler, l'anecdote de l'aspirine dans la cigarette, son engagement pour aider les autres sur le camp, le soutien qu'il apporta aux pompiers après avoir été libéré... Vous êtes, monsieur Darmian auteur d'un bon livre, qui véhicule un message universel : vivre et- vouloir aider malgré les épreuves.
Ezio de par son parcours nous rappelle que certaines vie relèvent de l'admiration tant elles sont difficiles. Un livre d'ailleurs que les jeunes générations devraient aussi découvrir, afin de leurs rappeler quelle chance elles ont de vivre dans la société d'aujourd'hui. Pour ce qui est de votre écriture, nous la jugeons, maîtrisée, sérieuse et limpide, ce qui permettra au plus grand nombre de s'approprier votre œuvre.
Nous apprécions en outre l'aspect historique de l'ouvrage qui accompagne le parcours de notre personnage et enfin les sentiments qui ressortent de ce livre : l'amour, la solidarité piémontaise, le racisme anti rital, les épreuves d'une vie...tous ces sentiments qui sont à mon sens de très bon vecteurs de promotion. Nous pensons donc qu'un parcours comme celui d'Ezio dépeint par une écriture telle que la vôtre à tout à fait sa place dans le paysage littéraire d'aujourd'hui (éditeur)
• « Une belle histoire d'homme, imbriquée avec finesse dans la Grande Histoire. On s'attache à Ezio, à sa famille, à ses racines italiennes qui prennent la couleur d'un pays presque merveilleux, comme le soleil d'une patrie idéalisée, ce Postua qui est réel quand il y va, mais qui reste une sorte de mirage magnifique. Les coups du sort sont sans pathos exagéré, et se sédimentent en donnant progressivement la tessiture d'une personnalité marquée par ces vies aux à-coups douloureux. Ses dernières années rendent triste, mais on comprend aussi trop bien comment les épreuves traversées amènent à vivre à côté des autres, sans véritablement pouvoir reprendre le cours naturel des choses. Bref, c'est de la belle ouvrage". (Jean-Luc G.) • Roman de société : "France, 1915. Giovanni est mobilisé, laissant sa femme avec leur bébé, Ezio, loin de sa famille et de ses racines. Gesuina assure désormais l'essentiel au sein de la maison. Elle et son cheval, Nero. Son père revient alors qu'Ezio a 4 ans. Celui-ci grandit au milieu des habitudes, du labeur, des chantiers. Un jour, il prendra la relève. À 10 ans, élève modèle, il est le futur chef de famille....Sur fond historique, cet ouvrage est poignant." (Société Française des Ecrivains) • Merci de m'avoir permis de découvrir une histoire douloureuse et instructive d'un personnage (...) et avoir su l'exprimer avec précision et chaleur humaine impliquant pleinement le lecteur..." (Suzette) "Je ne m'attendais pas à un roman. Je pensais à un écrit politique, habituée à lire tes "roues libres", même si ton livre parle de politique sous une forme différente. Je crois que j'ai lu chaque page plus de 3 fois à chaque fois. Faisant des aller-retour entre les chapitres, les pages, les paragraphes. Beaucoup d'émotions différentes m'ont submergé....j'y ai retrouvé la famille de mon père, une histoire quasi parallèle." (Carole G.) • "Roman historique captivant relatant une incroyable et bouleversante épopée". (Marêva) Ecrire un message sur le livre d'or • J 'ai ecouté avec beaucoup d'attention la présentation du nouveau livre de JMD j'avoue avoir énormement apprécie le contenu car je m'y suis retrouvée!!!!
On ne parlera jamais assez du rôle des femmes émigrées dans l'assimilation de leurs familles dans l'état français!!!Qu'elles en soient remerciées!
JMD évoque avec pudeur son père qui etait un homme d'une immense gentillesse et un travailleur hors pair! moi je me souviens d'une voiture bleue marine?
Enfin j'attends avec impatience la sortie du livre qui me me donnera une autre facette de l'intégration de ces immigres ou réfugies qui depuis peuplent la France... (Manolita)
Très intéressant ce direct avec Télé Canal Créonnais : La découverte émouvante de ton passé et l’Histoire des immigrés Italiens; je voulais, à ce sujet te dire deux mots sur un homme jeune, venant d’Italie, la guerre n’étant pas encore terminée, baluchon sur le dos, errer dans les rue de Mirecourt et ayant décidé d’y vivre... Je ne sais pas pour quelle raison....manœuvre, puis petit entrepreneur, l’entreprise fut 30 ans après une très grande entreprise de travaux publics de la région. Nous aimions voir des quantités d’engins de chantier, plus gros les uns que les autres, alignés, signe d’une réussite hors norme...il s’agissait de Monsieur CRACCO qui fut un employeur respecté de premier plan...dans la région...mon père disait souvent: prenez en de la graine !!!! J’ai hâte de découvrir Ezio (François G.)

"Joli moment qui met en lien le livre, la Grande Histoire, celle de la vie de ceux qui furent parmi les « migrants » de l’époque ... et ta personnalité qui résonne à l’italienne avec ce que tu es au quotidien : simple, chaleureux, ouvert au monde et soucieux de transmettre !" (Jean-Luc) UN GRAIN D'EZIO (Retour de lecture du roman Les 9 vies d'Ezio).- J'ai lu avec grand intérêt ton nouveau livre et vraiment je n'ai pas été déçue ! Quel plaisir de retrouver l' Entre-Deux-Mers, terre d'accueil pour les émigrés-réfugiés-et de reconnaître certaines bourgades, certaines personnes que je n'oublie pas ! J'apprécie la vie de cette famille italienne racontée dans un style retenu ce qui permet de ressentir une véritable empathie : tu as su éviter le pathos et le misérabilisme et cela correspond tout à fait à l'existence menée par ces personnes. Elles avaient fait le choix de s'expatrier afin de construire une vie meilleure pour elles et surtout pour leurs enfants. Gesuina représente parfaitement ces mères qui ont fait confiance à l'éducation pour apporter à leurs enfants une autre vie et une intégration réussie!
Je t'y retrouve avec l'épisode de C. Lestrade (notre Camille,?) qui avait choisi son successeur ..... Sais-tu que 20 ans après Ezio il est arrivé la même chose a mon frère aîné ? Comme quoi c'est difficile de changer les mentalités.. Bref j'ai vraiment retrouvé dans ce roman un morceau de ma vie; Donc c'est un livre à consulter ,à conseiller , à déguster sans modération... (Manolita L.)
• "Cette lecture m’a beaucoup apporté. J’ai appris des tas de choses sur l’Italie et le Piémont de ces époques, la façon de vivre, de partager et d’échanger au sein de ces familles éclatées par l’histoire et l’émigration, les blessures infligées en France et la « vie », ou plutôt la survie au STO et dans les camps de travaux forcés. J’ai éprouvé une grande quantité d’émotions au fil du récit et notamment pendant la lecture de l’épilogue. Merci pour ce travail de mémoire et d’amour pour ton petit-fils et tous tes autres futurs lecteurs." (Karim J.) "En parcourant la quatrième de couverture, le futur lecteur pourrait penser entrer dans un roman publié par France Loisirs ou une autre édition au même type de parutions, tellement les vendeurs savent ce qui peut attirer tous les niveaux de lecteurs.
La masse d’informations contenue dans une page m’impressionne. Aucune longueur, aucun ennui. J’aime ce français tout en nuances. Les phrases très longues faciles à lire, véritables tableaux. Les phrases courtes ponctuent l’action. Le contenu ne déçoit pas. Tu montres toute ton humanité envers les démunis, toute ta volonté de partage des richesses, des efforts et des savoirs. Tout l’enseignement public de notre France. La description de Montaigne correspond à mon souvenir quand ma fille y est passée." (Anne)"
« Salut JM. Je sors bouleversé de ton roman. Je n'en connaissais pas le thème, j'avais bien vu la dédicace et j'ai assez vite compris que tu racontais (cette) vie. C'était mon médecin de famille et je l'admirais. Je comprends maintenant pourquoi sa "poker face" m'impressionnait aussi. Je me souviens de quelques interventions de sa part (..,) des points de suture suite à une chute à moto et aussi d'une prescription pour vaincre une anémie (...) Je ne savais pas que tu avais recueilli ses terribles souvenirs. Merci de nous les avoir transmis.(...) » ( Philippe) Cher Ami,
J ai avalé "Les neuf vies d' Ezio" dont la lecture m 'a passionné autant qu'ému parfois jusqu'aux larmes. (Francis G.)
J’ai lu votre livre « les neufs vies d’Ezio » que j’ai beaucoup aimé car il me rappelle presque « les neufs vies « de mon beau père (aujourd’hui décédé). Il était émigré de Postua et avait créé une petite entreprise de ciment armé en Bretagne qui existe toujours (3ème génération). J’ai bien compris que votre livre est une fiction mais il me semble que vous connaissez bien ce village . Félicitations pour ce roman passionnant. (Michel D.) Jean-Marie Darmian le reconnaît, il s’est profondément ennuyé lors du premier confinement. "Résultat, celui qui s’adonne déjà à alimenter quotidiennement son blog, s’est mis à écrire un roman qu’il avait en tête depuis un moment.
Pour son septième ouvrage, il a décidé de parler de l’immigration, un thème cher à ce fils d’immigrés italiens qui aime se cuisiner de temps en temps un osso bucco et de la polenta pour se remémorer son pays d’origine. « Les 9 vies d’Ezio » raconte l’itinéraire d’un ancien médecin de Créon. Au crépuscule de sa vie, il s’est livré à Jean-Marie Darmian et est revenu sur son exil, émaillé de neuf vies.
"Je me suis rendu compte que tous les exils avaient les mêmes ressorts psychologiques. On quitte son pays sans espoir pour un meilleur ailleurs. Il faut s’y adapter et s’y intégrer. Tous les émigrés ne s’en sortent que grâce à leur volonté." Un parallèle que le vice-président du Département établit avec le sort des Mineurs non accompagnés pris en charge par le Département (MNA). "Ce n’est pas le même contexte, mais c’est la même vie. Je pense cependant que c’est encore plus dur pour eux car ils arrivent trop tard pour que l’école joue son rôle d’ascenseur social", estime celui qui a décidé de consacrer une partie de sa retraite politique aux MNA au sein de l’association Alefpa. (Aude Boilley Sud-Ouest)
« Je viens de terminer votre roman "les 9 vies d'Ezio"... Je suis admirative et ressens un immense respect devant tant de volonté, de détermination et tant de force de caractère. Ce roman doit circuler dans le plus grand nombre de mains de lectrices et lecteurs. Bravo pour ce témoignage poignant et l'hommage que vous rendez à la famille Baziana et à tous les immigrés italiens qui ont trop souffert. » ( Isabelle D-I) "Je viens de terminer les neuf vies d Ezio beaucoup d émotions c est un peu l histoire de mes beaux parents merci de rendre hommage à tous ces italiens qui un jour ont quitté leur pays pour un avenir meilleur" (Françoise M.) "Les 9 vies d'Ezio m'a donné de belles émotions. un chemin de vie très attachant. Un roman très tourne-pages qu'on quitte avec un petit pincement au cœur." (Robert Ach.) GRAIN D'EZIO (retour de lecture du roman "Les 9 VIES D'Ezio" "Bonjour Jean-Marie. Comment as-tu trouvé le temps de regrouper toute la documentation qui t'a été nécessaire pour écrire "les neuf vies d'Ezio"? Et avec succès car ton roman m' a passionné. Pour que tu ne croies pas à une formule convenue je veux te dire pourquoi. Parce que, bien vite, j'ai pris ça pour moi qui ne raffole pas de romans- pour une véritable biographie (pas une autobiographie) et même parfois comme un roman à clés tant j'ai été replongé dans un univers que j'ai côtoyé jusqu'à mon entrée à l'EN, celui de mon enfance à Eymet ("Eyras"?). Car Eymet et ses confins ont été une terre d'immigration italienne et j'ai été toujours scolarisé dans des classes où les petits italiens étaient bien présents sans jamais avoir vécu entre nous des comportements racistes ("macaronis" existait dans la bouche des adultes, pas dans la nôtre). La plupart de leurs parents éaient métayers, devenus ensuite propriétaires, moins nombreux les maçons. Ces derniers ont brillamment réussi, souvent grâce au fils, instruit par l'école publique: je pense à l'un d'eux dont mon père avait dit à ma mère: "je n'ai pas réussi à lui faire faire une division, mais il réussira dans la vie" .( il ne sétait pas trompé puiqu'il est devenu le plus gros entrepreneur de BTP de la Dordogne puis retraité châtelain à Eymet)
Un point commun à tous les arrivants des années 25-30 : leur réussite s'est confirmée avec leurs enfants. Et le cours complémentaire n'y était pas pour rien !
Il manque cependant un personnage dans ta galerie , qui figure dans la mienne: une fille... La plus belle de la classe de 3ème s'appelait Anita, fille d'une mère émigrée qui s'était remariée avec un propriétaire, notable de la commune. Anita nous faisait un peu fantasmer... J'ai appris 30 ans après qu'elle avait épousé un diplomate important et qu'elle menait une existence de "grande dame" à Monte Carlo.
Si j'ai bien compté,ton héros est né en 1911 et mes copains auraient été ses enfants, mais grâce à ton bouquin j'ai découvert leurs racines et j'ai retrouvé un peu de ma propre enfance...
NB : Pour terminer je reviens sur terre : je crois avoir compris pourquoi tu veux créer ton asso EDITELU , c'est que tu as dû être malheureux des petits problèmes de tirage de ton roman. Voilà pourquoi je propose mes services de correcteur à l'asso (Jacques T.)
" viens de finir votre livre. Dommage.... j'aurais aimé des pages supplémentaires.!!!! Tellement je me suis régalé. Quel talent de conteur. Belle histoire Belle destinée que celle d'Ezio.
L'ascenseur social qui a joué son rôle.... Une telle destinée est elle toujours possible aujourd'hui ? J'en doute. Et vous ? Merci pour ce bon moment.....sans référence à ce titre déjà utilisé (Philipe O.)
"Bonjour Jean-Marie,
Je n'ai pas besoin d'être indulgent : j'ai réellement été captivé par ton livre. Faire porter par un seul individu 94 ans d'histoire, c'est énorme !
On croit tout savoir sur cette époque tragique de notre histoire, même si on a connu, rencontré, interviewé une rescapée d'Auschwitz, qui faisait pleurer des élèves de terminale en racontant son histoire et arborant son bras tatoué de son n° de captivité. L'histoire d'Ezio vient ajouter à la connaissance qu'on a de cette barbarie et à la difficulté du pardon. Ton livre est passionnant dans ce qu'il montre l'énergie que donne à un individu la volonté farouche de vivre pour servir les autres.
J'admire aussi la solidarité et la générosité des Italiens. Quand mon fils était petit, il avait une baby sitter italienne. Pour ses parents, c'était un honneur. Elle ne venait jamais à la maison sans apporter une spécialité culinaire italienne. Et un jour, la jeune fille nous a dit "Ne dites pas que je suis italienne : je suis San-Marinaise". Ses études finies elle est partie à San Marin, épouser un San-marinais ! Bravo pour ton livre Jean-Marie, qui véhicule dans le récit tant de belles valeurs que je partage." (Christian V.)
"Excellent roman ! la vie actuelle nous semble dure et pourtant, Ezio et ses compatriotes ont vécus l'enfer magistralement raconté par son auteur particulièrement inspiré. Bravo et merci" (Jean-Philippe G.) "Les 9 vies d'Ezio furent bien remplies. J'ai lu la progression de ce jeune émigré très bien entouré par deux familles de gironde pour l'une et de Postua pour l'autre en France. Son père fut également bousculé dans sa vie comme Ezio le sera en fin de vie (...) . En lisant ces lignes je suivais les péripétie des membres de la famille B. qui furent nos amis de 50 à 55. Je ressentais le même attachement à leur pays abandonné. ce livre est superbement écrit et facile à lire (...) Bravo et merci" (Gilbert G.) "Les 9 vies d'Ezio furent bien remplies. J'ai lu la progression de ce jeune émigré très bien entouré par deux familles de gironde pour l'une et de Postua pour l'autre en France. Son père fut également bousculé dans sa vie comme Ezio le sera en fin de vie (...) . En lisant ces lignes je suivais les péripétie des membres de la famille B. qui furent nos amis de 50 à 55. Je ressentais le même attachement à leur pays abandonné. ce livre est superbement écrit et facile à lire (...) Bravo et merci" (Gilbert G.) "Sur l'écriture: j'aime toujours cette écriture marquée par une tendance poétique qui, même sur des passages tendus, adoucit le propos et conserve ce qui reste en filigrane dans tout le livre: l'espérance et la confiance en l'avenir: c'est là d'ailleurs le coeur du propos du livre tel que je l'ai ressenti.
Rien d'étonnant, c'est le propos hérité de nos parents ou des grands parents. Merci de cet hommage indirect que je ne peux m'empêcher de détecter. Pour la construction du récit, j'ai été déstabilisé par une ou deux ruptures brutales entre deux chapitres (il faudra que je relise).
Après, si je dis que je suis mal placé, c'est que je n'ai pas réussi à la première lecture, à prendre la distance nécessaire. Les causes sont multiples: je ne pouvais pas ne pas reconnaître dernière les patronymes mélangés, les familles "historiques" de Créon et des alentours et les lieux bien entendus pour le début du livre. J'étais donc sans arrêt à la poursuite des souvenirs personnels et des tentatives d'identification.. Beaucoup de "locaux" ont pu faire de même pour peu qu'ils soient nés depuis assez longtemps.
Mais plus singulièrement, j'ai retrouvé quelques figures de notre famille et non des moindres. Ma lecture a été perturbée par ce télescopage permanent entre la fiction que tu as mise en, place et l'auto fiction ou le caractère personnel que j'y ai retrouvé.
J'ai été tiraillé entre l'évidence de les reconnaître et la nécessité d'abandonner le récit familial pour accepter de les retrouver dans la fiction. Il y a aussi les personnages des enseignants auxquels tu rends hommage dont je sais l'importance qu'ils ont revêtue pour toi! Et tant de chose de ta vie et de celle de tes parents qui sont toujours là , tapies derrière la fiction: les voyages en Italie, la passion automobile; les repas de famille, le rapport à l'éducation, le désir de justice, Impossible de me départir de la recherche des éléments autobiographiques qui t'ont inspiré, abandonner cette tentation et me laisser aller à la fiction. Dernier élément de trouble, la famille centrale du livre, les Baziana, dont le projet de migrants s'inspire de celui de la famille Truant alors que celle qui évoque la notre 'les Darmaglia" prend la portion congrue. Cette cassure entre ma mémoire et le récit et la tentation de retrouver les éléments de ton inspiration ont été une gène permanente. J'ai donc du mal à en parler car mon propos est celui de quelqu'un beaucoup trop impliqué dans sa propre quête d' histoire pour se laisser embarquer par le récit fictionnel." (Jean-Michel Darmian cousin de l'auteur)
"Après la petite musique aigre douce des "sauterelles bleues" nous sommes transporté dans la symphonie du malheur, non sans avoir, auparavant, sillonné les superbes alpes transalpines, à marche forcée il est vrai.
Un très bon moment de lecture. Félicitations" (Jean-Pierre M.)
« j'ai terminé le livre les 9 vie d'ezio... conclusion peut importe d'où on vient on se retrouve dans ce livre...en tout cas moi il m'a bouleversé...car je me rend compte qu'on quitte un pays une autre culture avec l'espoir de retrouver mieux sans parler la langue et s'intégrer dans un autre pays avec une autre culture et tout ça seul sans sa famille... » (Roland B.) " Je viens de finir ce très beau témoignage sur une période troublée dont les démons enfouis sont tentés de se réveiller." (Alain Z.) "Je viens de terminer votre livre que j'ai vraiment adoré ! Ce livre restera longtemps dans mon esprit. (...) Cette vie d'Ezio est passionnante, notamment la fuite d'Italie par la Suisse et évidemment toute la fin du livre au STO. Cela m'a appris d'ailleurs beaucoup de choses sur les conditions terribles de survie de ces hommes.... Voilà, j'espère vous lire bientôt (Marie-Claire Ch.) "J’ai eu le privilège de lire le manuscrit des «9 vies d’Ezio». Le privilège et l’insolence de faire quelques remarques à son auteur sur la ponctuation. À Jean-Marie Darmian même, l’ancien instituteur pour qui l’enseignement du français à l’école laïque était un sacerdoce. Comme pour mes parents, passés eux aussi par l’École Normale. Pas l’ENA… L’écriture était chez lui une seconde nature, la grammaire et l’orthographe se conjuguant au plus que parfait. Tant même que les plus grandes plumes de « Sud-Ouest » furent tout ébouriffées à la lecture de ses premiers papiers. Ezio sommeillait dans un coin de la tête de l’instit’. Aujourd’hui encore, je m’en veux d’avoir fait la leçon à mon ami et maître. Quand je tiens son livre entre les mains que j’ai lu et relu, je l’ai même élu - comme on fait sous la Coupole ou chez Drouant - et je ne le lâche plus. Sauf pour le ranger dans ma bibliothèque, niché entre Montaigne (« Encore un essai » de Jean Eimer) et Monsieur Jadis. " (Christian Grené.)